Il est des voix qui palpent l’esprit,
Des ondes ressuscitant un souvenir
D’une époque alors tantôt inhumée
Dans les viscères lointains du passé
D’une fugace vocalise peut rejaillir
Le terrain vague de songes enfouis
Il est des voix qui ne s’entendent
Que dans les méandres de l’âme
Flagellant alors à tort ou à raison
La conscience de tous ses sillons
Faisant ruisseler dés son entame
Les vérités que l’on appréhende
Il est des voix qui tirent à vue,
L’amertume en guise de douille
De verbes logés en plein cœur
Qui refroidissent sur l’heure
Une vaine existence bredouille
De gaieté et d’amour repus
Il est des voix d’anges perdues
Dans les enfers des grondements
D’un monde au rythme effréné
Où la parole est prise de volée
Par les assoiffés d’émoluments
Qui se glorifient sur leurs statues
Il est des voix qui se taisent
Et qui laissent tantôt la vaillance
S’exprimer par le bruit des actes,
Rapportée tantôt de ses impacts
D’anciens par leurs expériences
Usant de leurs voix à leurs aises.
Et il est des voix,
Ni rires,
Ni sanglots,
Sans mots,
Et sans mugir,
Qui chuchotent chez moi…
Des ondes ressuscitant un souvenir
D’une époque alors tantôt inhumée
Dans les viscères lointains du passé
D’une fugace vocalise peut rejaillir
Le terrain vague de songes enfouis
Il est des voix qui ne s’entendent
Que dans les méandres de l’âme
Flagellant alors à tort ou à raison
La conscience de tous ses sillons
Faisant ruisseler dés son entame
Les vérités que l’on appréhende
Il est des voix qui tirent à vue,
L’amertume en guise de douille
De verbes logés en plein cœur
Qui refroidissent sur l’heure
Une vaine existence bredouille
De gaieté et d’amour repus
Il est des voix d’anges perdues
Dans les enfers des grondements
D’un monde au rythme effréné
Où la parole est prise de volée
Par les assoiffés d’émoluments
Qui se glorifient sur leurs statues
Il est des voix qui se taisent
Et qui laissent tantôt la vaillance
S’exprimer par le bruit des actes,
Rapportée tantôt de ses impacts
D’anciens par leurs expériences
Usant de leurs voix à leurs aises.
Et il est des voix,
Ni rires,
Ni sanglots,
Sans mots,
Et sans mugir,
Qui chuchotent chez moi…